Édition du lundi 21 mars 2016
Les adultes-relais plus nombreux à être sollicités pour des missions de prévention et de gestion des conflits
Il y avait, en 2014, 4 181 adultes-relais employés pour la grande majorité d’entre eux (77 %) par des associations et 13 % par des collectivités locales. Près du tiers de ces adultes-relais était concentré dans cinq départements. C’est le Nord qui comptait le plus d’adultes-relais (422 postes) suivi de Paris (251), de la Guadeloupe (210), de la Seine-Saint-Denis (204) et des Bouches-du-Rhône (171).
Dressé pour la cinquième année consécutive depuis la création du dispositif en décembre 1999, ce portrait des adultes-relais, établi cette fois-ci par le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), note, de 2010 à 2012, une répartition relativement stable des activités qui leur sont confiées. « Jusqu’en 2012, 80 % des adultes-relais étaient concernés par l’accueil, l’orientation et l’information des publics », souligne l’étude du CGET. En 2013, les choses évoluent sensiblement, 90 % des adultes relais étant alors concernés par cette activité. C’est à partir de 2013 également que les adultes-relais sont beaucoup plus sollicités pour des missions de prévention et de gestion des tensions : 54 %, contre 43 % entre 2010 et 2012. A l’inverse, on observe une baisse de leur intervention dans deux de leurs autres activités habituelles. La mise en relation des usagers avec les institutions et le suivi des personnes dans la durée passe ainsi de 77 % entre 2010 et 2012 à 72 % en 2013 et la veille technique dans les espaces publics, de 27 % à 21 %.
C’est la médiation liée au lien social et à la vie de quartier qui reste, sans surprise, le principal domaine d’intervention des adultes-relais, même si cette activité accuse une légère baisse : 41 % en 2013, contre 50 % en 2010. Vient ensuite la médiation pour l’accès aux droits et aux services, une activité, elle, en hausse : 27 %, contre 20 % en 2010.
Les adultes-relais interviennent beaucoup moins dans le champ scolaire. La médiation dans ce champ est le troisième domaine le plus fréquemment cité en tant que domaine principal (14 %) mais il n’est que le cinquième domaine secondaire d’intervention (7%), souligne le CGET.
Le CGET observe également que l’importance du programme adultes-relais est « soulignée par l’effort financier constant qui lui est consacré : 75 millions d’euros dédiés à la rémunération des postes d’adultes-relais en 2014 ». Un effort « confirmé par l’octroi en 2014 de 400 postes supplémentaires (3,5 millions d’euros) » centrés sur l’accès à l’emploi, la tranquillité publique et la participation citoyenne.
Près d’un tiers des adultes-relais a un niveau de qualification IV (bac ou équivalence) et plus d’un tiers (38 %) un diplôme de l’enseignement supérieur. L’étude note enfin que « malgré l’objectif de pérennisation des postes d’adultes-relais, en 2014 deux tiers d’entre eux étaient des contrats à durée déterminée ». Le recours au CDD est même de plus en plus fréquent : 57 % en 2010, 61 % en 2011, 62 % en 2012 et 61 % en 2013.
Accéder à l’enquête annuelle du suivi du programme Adultes-relais.
Dressé pour la cinquième année consécutive depuis la création du dispositif en décembre 1999, ce portrait des adultes-relais, établi cette fois-ci par le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), note, de 2010 à 2012, une répartition relativement stable des activités qui leur sont confiées. « Jusqu’en 2012, 80 % des adultes-relais étaient concernés par l’accueil, l’orientation et l’information des publics », souligne l’étude du CGET. En 2013, les choses évoluent sensiblement, 90 % des adultes relais étant alors concernés par cette activité. C’est à partir de 2013 également que les adultes-relais sont beaucoup plus sollicités pour des missions de prévention et de gestion des tensions : 54 %, contre 43 % entre 2010 et 2012. A l’inverse, on observe une baisse de leur intervention dans deux de leurs autres activités habituelles. La mise en relation des usagers avec les institutions et le suivi des personnes dans la durée passe ainsi de 77 % entre 2010 et 2012 à 72 % en 2013 et la veille technique dans les espaces publics, de 27 % à 21 %.
C’est la médiation liée au lien social et à la vie de quartier qui reste, sans surprise, le principal domaine d’intervention des adultes-relais, même si cette activité accuse une légère baisse : 41 % en 2013, contre 50 % en 2010. Vient ensuite la médiation pour l’accès aux droits et aux services, une activité, elle, en hausse : 27 %, contre 20 % en 2010.
Les adultes-relais interviennent beaucoup moins dans le champ scolaire. La médiation dans ce champ est le troisième domaine le plus fréquemment cité en tant que domaine principal (14 %) mais il n’est que le cinquième domaine secondaire d’intervention (7%), souligne le CGET.
Le CGET observe également que l’importance du programme adultes-relais est « soulignée par l’effort financier constant qui lui est consacré : 75 millions d’euros dédiés à la rémunération des postes d’adultes-relais en 2014 ». Un effort « confirmé par l’octroi en 2014 de 400 postes supplémentaires (3,5 millions d’euros) » centrés sur l’accès à l’emploi, la tranquillité publique et la participation citoyenne.
Près d’un tiers des adultes-relais a un niveau de qualification IV (bac ou équivalence) et plus d’un tiers (38 %) un diplôme de l’enseignement supérieur. L’étude note enfin que « malgré l’objectif de pérennisation des postes d’adultes-relais, en 2014 deux tiers d’entre eux étaient des contrats à durée déterminée ». Le recours au CDD est même de plus en plus fréquent : 57 % en 2010, 61 % en 2011, 62 % en 2012 et 61 % en 2013.
Accéder à l’enquête annuelle du suivi du programme Adultes-relais.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Biodiversité : l'Assemblée adopte le texte en deuxième lecture
Pierre Jarlier : « Les mesures de protection du patrimoine requièrent une grande stabilité »
Réforme des parrainages à l'élection présidentielle : le Parlement joue les prolongations
Peut-être bientôt un rattrapage pour la compensation des pertes de redevances minières
Retrouver une édition
Accéder au site